AREQUIPA ET LE CANYON DE COLCA
Bonjour,
Après une période de long silence dûe à une impossibilité de connection et à des soucis de santé , nous revenons en pleine forme pour vous relater nos aventures !
Nous sommes arrivés dans la 2è grande ville du Pérou AREQUIPA où nous avons séjourné deux jours avant de faire un périple dans le fameux Canyon de Colca.
l'Espagne y a laissé ses traces...
Puis nous reprenons la route pour la petite ville de CHIBAY, point de départ du Canyon de Colca
La route est tortueuse, elle nous amène vers des sommets avoisinant les 5000 m !
Au fur et à mesure de notre ascension, la neige fait son apparition...
Pat ne résiste pas à la tentation de graver nos deux noms, fusse pour un instant ....
Le volcan veille aussi, le chaud et le froid...
La ville de Chibay se dessine au loin, après des kilomètres et des kilomètres de routes tortueuses et vertigineuses
Les vélos taxi font leur apparition, "pousse-pousse" sud-américains !
L'accueil est chaleureux et bon-enfant
Je pars livrer ma cargaison de patates...
Après un petit tour au marché, difficile de faire son choix en viande (réfrigération ? connaît pas !)...
Non je ne fais pas ma tête de cochon !!!!
Et finalement, nous optons pour un repas régional et coloré s'il vous plaît !
L'avez-vous reconnu ? El gringo, comme on nous appelle par ici !
Après Chibay nous reprenons la route du Canyon de Colca, avec des vallées, des cultures en balcon, des ânes, des chevaux, des vaches, des moutons et des cochons en compagnons de route...
Au bout du tunnel, la ville de Chibay s'annonce à nouveau en fin de boucle...
Nous retrouvons ses ruelles avec les hommes chargés de la récolte de maïs...
au même titre que les ânes, compagnons de labeur !
Qui a dit que Pat n'aimait pas les Toutous ? A craquer !
Les petits métiers sont toujours là, présents. Rien ne se perd, une nouvelle vie attend ces chaussures. Auriez-vous deviné la matériau de base pour réparer ? Des pneus usagés ! Ils se reconvertissent en semelle !
A midi, on se fait un repas de rue... des morceaux de lamas avec des patates sur une assiette recouverte d'un sac plastique qui sera retourné en fin de repas pour récupérer les restes et éviter la vaisselle ! Pratique non ?
Histoire de digérer un peu après ce repas frugal, nous faisons une balade sur les hauteurs de la ville
Nous reprenons la route et en chemin, en saluant les paysans qui cultivent leur champs de pomme-de-terre, cette dame nous offre deux bons kilos de patates qui agrémentera nos prochains repas !
Au milieu de nulle part, au hasard de la route, une "maison" perdue dans la montagne. En guise de maison, une pièce dans laquelle vivent la mère et le fils avec leurs bêtes.
Les crottes de biquettes font usage de charbon, la popotte est au chaud...
La route suit son cours, quand au détour d'un virage...
Nous arrivons face à un pont complètement défoncé, sans aucune signalisation ! Seule route pour continuer notre trajet !
Pat essaie en vain de consolider pour faire un passage...
A l'impossible nul n'est tenu !
Nous avons une bonne dizaine d'heures de route derrière nous sur des pistes plus ou moins douteuses et pas question de faire demi-tour. Nous rebroussons chemin sur quelques kilomètres et entrons dans un chantier.
Nous empruntons une route de chantier sur quelques kilomètres pour contourner le pont. La chance nous a souri, nous y sommes allés au feeling sans aucunes indications. Notre bonne étoile veille !
Fatigués, nous plantons notre "campement" en bord de route et nous préparons pour la nuit.
Nous avons la tête remplie de rencontres les unes plus insolites que les autres, de paysages magnifiques, inattendus à chaque virage que nous empruntons.
Mais la fatigue est là et devons reprendre des forces pour le lendemain.
Le froid sévit aussi. Le moral est toujours au beau fixe, n'en doutez pas un seul instant !
Ne ratez pas notre prochain article "La forêt tropicale et les chercheurs d'or" ! Dépaysant !
A suivre d'ici quelques jours...